Aujourd’hui la Vouivre s’interroge sur la notion d’impermanence. Comme un fleuve qui semble toujours identique mais où l’eau n’est jamais la même.
Nous nous transformons.
Tout est mouvement, flux transitoire.

Dans sa forme, ce solo interroge la notion de trouble entre perception du réel et illusion numérique. 
Dans le fond, il s’agit d’évoquer l’impermanence, la multiplicité d’un être morcelé en différentes facettes qui peuvent se contredire les unes les autres, le mouvement perpétuel, l’unicité de chaque situation, de chaque instant, état, émotion. Interroger la notion d’identité : sommes-nous définis uniquement par ce que nous maitrisons, ce que nous donnons à voir ? 
Ou JE est-il un autre ? Volubile et discordant, en soi, un être désunifié.

Un voile en perpétuel mouvement…. Il y a la surface, l’abîme et l’infini.